Il y a quelque temps déjà, nous avions écrit à propos de l'intuition comme moyen alternatif de résolution de problème. L'idée étant de sortir du "tout mental" et de laisser des énergies autres qu'intellectuelles nous aider à répondre à nos défis.
Les pratiquants en recherche chamanique comprennent assez vite que l'expérience de voyage méditant n'est qu'une étape et en aucun cas un but en soi. Le vrai travail commence lorsque l'on retourne chez soi, lorsque l'on se retrouve dans notre quotidien pour appliquer ce que l'on a pu collecter lors de nos expériences et rencontres. Lorsque que l'on commence un travail quel qu'il soit, nous devons établir des conditions de réussite afin de ne pas rentrer dans une débauche énergétique sans fruits. C'est le cas de la plupart des projets que nous pouvons retrouver dans nos vies personnelles mais aussi dans les entreprises pour lesquelles nous sommes amenés à travailler.
Il faut alors faire attention à ne pas confondre le chemin et le but de notre propre odyssée. Dans beaucoup de situations, nos intuitions peuvent être mises à mal car nous perdons de vue ce que nous sommes venus faire. Nous remplaçons alors la simplicité et le plaisir par des circonvolutions intellectuelles qui nécessitent des efforts, voire de la souffrance pour faire naître et élever nos projets. Beaucoup de nos entreprises, ont depuis longtemps accepter cet état de fait et ont rajouté des couches artificielles souvent très conceptuelles à leur stratégies, leurs outils, leurs méthodes ou leur process pour essayer de palier le manque d'originalité, de créativité de leurs solutions. Ce n'est pas forcément quelque chose de mauvais, cela permet de faire travailler ensemble de nombreuses personnes, de rassembler de grands groupes autour de buts communs, comme évoqué dans Sapiens de Yuval Harrari, c'est ce que l'on peut appeler l'avènement de l'administration. Ce n'est ni un mal ni un bien, c'est un passage obligé qui est essentiellement lié à la manière dont nous utilisons notre cerveau de nos jours.
L'amour est une notion incomprise par la plupart de nos systèmes et organisations. D'ailleurs ce vocable est souvent rejeté par nos élites et nous mêmes d'une certaine manière car nous considérons bien souvent l'être humain essentiellement d'un point de vue mécaniste. L'amour serait alors le propre des couples et des familles et ne peut s'élever à d'autres terrains selon les principes en vigueur actuellement dans nos sociétés.
En réalité, l'amour est en toute chose et est le moteur de toutes intentions. Une erreur, peut-être, que nous faisons dans notre siècle capitaliste est d'avoir remplacé l'amour par l'argent. En effet, dans notre société toute chose a une valeur marchande et est généralement produite dans le but de gagner de l'argent. Ainsi, alors que nous confondons le chemin et le but, beaucoup d'entreprises mais aussi de particuliers considèrent uniquement comme représentatif et important le capital financier de leurs activités et possessions. L'unique mobile est alors l'accumulation d'argent et de biens. Cette thésaurisation symbolise d'une certaine manière nos réussites ou nos échecs et devient les raisons d'attraction et de répulsion de nos groupes humains. Nous allons vers l'argent et fuyons la pauvreté. Grâce à l'argent nous nous offrons du plaisir, souvent fugace et temporaire et bien souvent uniquement lié à l'acte de dépense lui-même. La possession devient bien vite vide de sens et d'intérêt et nous fait poursuivre incessamment le besoin d'accumuler. Evidemment, notre propos ici n'est pas de vider de sa valeur l'argent ou même de le diaboliser. L'argent est comme bien des concepts et outils humains formidable à bien des égards. Le problème ici est que nous ne réagissons pas de manière proprement humaine à ce que l'argent est en réalité. Nous avons laissé ce concept d'argent devenir le souverain de nos réalités et avons oublié le réel moteur à l'œuvre derrière tout ça.
Remplaçons maintenant l'argent par l'amour. L'amour n'est pas vu ici comme un sentiment. Le concept d'amour est appréhendé ici d'un point de vue métaphysique/symbolique et est ce que l'on pourrait considéré comme ce qui relie toute chose, ce qui donne les lois d'attractions à tout objet (par exemple l'attraction des planètes, l'interaction forte des particules, le magnétisme, la reproduction des espèces, la décomposition d'un corps, l'acte de manger,... la liste est très longue).
Attention: nous appréhendons ici l'amour d'un point de vue symbolique, les matérialistes réfuterons de manière lapidaire cette façon de voir (et ils ont bien raison de leur point de vue), mais je leur rappelle que c'est uniquement d'un point de vue symbolique que nous avançons ici. La science ne s'occupe pas de symbolisme mais cela est une toute autre histoire. Il ne s'agit en aucun cas d'opposer les approches car elles sont en réalité complémentaires. Nous parlerons plus longuement de cela à l'occasion d'un prochain billet.
Pour revenir à l'amour, c'est donc une énergie qui nous permettrait, si nous pouvions la ressentir et la comprendre de faire les bons choix pour le bien de l'ensemble (l'écosystème dans lequel nous évoluons, les partenaires avec lesquels nous traitons...) mais aussi pour nous-même (les moyens à notre disposition, notre propre félicité, notre plaisir...). Les choix sont donc faciles, aisés, sans peine, sans sacrifice et même s'ils n'impliquent pas toujours la voie de la rentabilité financière à première vue, ils seront à un moment ou un autre les causes d'évènements positifs dans nos vies, nos entreprises, nos projets et ce pour nous-mêmes, pour nos proches, pour nos partenaires... Il s'agit d'une relation de confiance, ce que l'on pourrait qualifier de saut de foi. En tendant la main vers ce qui nous semble juste, nous attrapons l'énergie juste d'une certaine manière. Evidement, tout cela n'est que conceptuel, et c'est bien dans l'expérimentation que vous trouverez vos réponses.
Il s'agit bien évidement d'un switch important à faire dans nos manières d'appréhender nos problèmes, car accepter de confier nos décisions à quelque chose d'autre que notre mental n'est évidemment pas une mince affaire. Accepter de ne pas choisir la voie unique de la rentabilité est aussi un sacré pas. Mais c'est un jeu, qui est gratuit, infiniment drôle, profondément déculpabilisant et tellement réconfortant.
Par exemple et pour aller plus loin, nous vous conseillons la lecture de Transurfing de Vadim Zeland. Mais aussi les méditations de Deepak Choprah notamment celles sur l'abondance dont vous trouverez une version française sur cette page Facebook ici. Voici également, un podcast réalisé par notre ami Léo Daguet sur le même sujet (ou presque...).
Il existe bien évidemment bien d'autres voies pour accéder à vos intuitions et à cette énergie d'amour. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions sur ce sujet, de nombreux outils existent pour s'entrainer à faire appel à nos connexions intuitives et nous sommes par nos pratiques et notre réseau très enclins à partager nos outils et trouvailles.
Avec Amour.
L'équipe Dendropolis
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